On pourrait les appeler « les forçats du bassin ». A Rennes, tous les jours, sept nageurs élites enchaînent les longueurs. Tous ambitionnent les meilleures places au niveau français et pour certains même un billet pour les Jeux olympiques. Un défi autant mental que physique.
Enora, Mathieu... Ils sont sept, sept jeunes de 16 à 22 ans, et au moins quatre matins par semaine, ils se retrouvent à l'aube à la piscine pour durant 2h30, enchaîner les longueurs, répéter les plongeons, encore et encore, et surveiller le chrono. Les lignes et les carreaux du bassin pour seul horizon. Un programme dense qu'ils répéteront l'après-midi, avec encore des séances de musculation. Tous les sept appartiennent au groupe élite du Cercle Paul Bert.
Un défi autant mental que physique
Pour ces jeunes sportifs, encore lycéens ou étudiants, le défi est autant mental que physique. Il faut garder la motivation, avoir des objectifs bien précis en tête et s'y tenir.Au bord du bassin, l'entraîneur Xavier Idoux dispense quelques conseils techniques mais il sait qu'à ce niveau de nage, les courses se gagnent dans la tête.
Le rêve olympique à leur portée
Dans la génération dorée de la natation française, emmenée par les Manaudou, il n'y avait aucun Breton. Aujourd'hui, place à la nouvelle vague. Trois ans avant les jeux de Tokyo, on espère qu'un nageur de Rennes pourra émerger, car le rêve olympique pourrait être à la portée de quelques-uns.Reportage à Rennes de Benoît Le Vaillant et Valérie Chopin
Interviews : Enora Collet, 18 ans - Mathieu Bellay, 19 ans, étudiant en STAPS - Reportage à Rennes de Benoît Le Vaillant et Valérie Chopin